Un peu partagé, mais je vais rester sur une note positive.
Larcenet gère mieux ce petit format et exploite donc mieux ses idées, ses histoires. Sur la fin, Larcenet tente de se montrer un peu plus politique et critique, mais c'est un peu trop forcé et ça prend de plus en plus de place au fil des derniers épisodes pour aboutir à une fin au final peu intéressante. C'est un album étrange, en fait, très inégal, qui démarre dans le potache et l'absurde et fini avec des élans de poésie. Ce changement de ton ne convient pas mais en soi il reste des histoires intéressantes.
Graphiquement, c'est moins intéressants que le tome 3 de Bill Baroud, Larcenet adoptant ici un trait plus simple et s'attardant nettement moins sur l'aspect expérimental. Mais ça passe, son trait est agréable, ses décors bien fournis et son découpage lisible.
Bref, cet ultime tome de la saga est un peu en-dessous que le tome 3, mais meilleur que les tomes 1 et 2.