Exit le petit freluquet de Seth dont on n’évoque même plus le nom, place au rôle titre, LE Bouncer.
Cette fois-ci on a l’impression que notre héros prend un peu d’épaisseur, et l’intrigue du jour est un peu mieux ficelée et plus intéressante que les tomes précédents (même si on continue avec les coïncidences pas vraiment surprenantes et des discours encore trop coincés)..
On retrouve la tendance sadique de Jodorowski à faire vivre des épreuves toujours plus difficiles à ses héros. Et à vrai dire cette fois-ci la fin du tome m’a un peu secouée. Un tome qui nous rappelle qu'il ne faut jamais se réjouir quand il arrive un truc bien à un personnage, il risque de le payer cher.
Encore une fois peu de lumière à l’horizon, juste un catalogue assez désabusé de la cruauté humaine.