- Six voyages de Hellboy. En Angleterre, il combat un dragon avec une lance et retrouve enfin le corps d'une comtesse dont il doit transpercer le coeur. En Norvège, le fantôme du roi Vold lui confie la garde d'un de ses chiens. Au Japon, il est accueilli par une étrange assemblée de gens sans tête, et en Espagne, il rencontre le fils de son plus vieil ennemi.
Ici on reprend le format du tome précédent avec des petites histoires indirectement liés à la trame principale.
La plupart (peut-être tous mais j'ai pas assez de connaissances pour ça) inspirés du folklore mondial.
Le dragon avec les anglo-saxons, les vikings et le roi Vold ou les nukekubi japonais, on traverse les pays et les folklores pour notre grand plaisir.
Voir Hellboy confronté à autre chose que du Nazi ou du paranormal "normal" ça change et c'est satisfaisant.
Encore une fois seul le dernier acte aura un lien avec le reste de l'histoire, qu'on retrouvera d’ailleurs très rapidement dans les tomes suivant.
On a un peu l'impression que Mike Mignola devait faire vite pour sortir un tome dans les temps, pour se concentrer plus tard sur l'histoire, La Main droite de la Mort est donc un tome 4bis. Toujours aussi beau, et avec un Hellboy toujours aussi cynique, Mignola nous offre un tome "pour faire patienter", qui se lit, qui est sympa, mais on veut revoir le colosse rouge chasser du Nazi.