Aller voir un concert de la Mano en clandestin dans l underground d une sous préfecture de province était mon rêve dans les années 90. Je n ai pas réalisé ce rêve. Et pour cause : bien que résidant dans une sous préfecture à cette époque, La Mano n est jamais venu dans mon bled. D autre part ma mère m a toujours interdit la Mob même si je me suis quand même fait la mais sur les 103 SP et racine des potes.
Bref, lire cette histoire de Putas Fever était pour moi une régression attendue avec l impatience de l adolescence.
Si l histoire me paraît bien construite et fait appelle aux aspirations de la génération X, en particulier le comics strip-tease des angoisses du héros lors du divorce de ses parents, je n ai pas aimé le style dépouillé et fait dans l urgence du dessin. Mais Monsieur Berroyer m avais prévenu en préambule, le dessin allait être rapide.