De l'aveu même de Jean Van Hamme, "La mangouste" est un cliché sur patte. Il sort du placard aux moments les plus inattendus dans la série XIII, un peu comme un coucou suisse. Il semble totalement dénué de sentiments, on ne connaît rien de son passé... Meyer et Dorisson avaient le champs libre pour lui donner des motivations et une humanité. Le pari est entièrement relevé. On prend plus de plaisir à la lecture ce spin-off (et celui du Colonel Amos) qu'à celle des 5/7/13/15 derniers tomes de la série XIII (faites votre choix selon le tome où vous avez décroché).
On apprend donc dans ce tome comment la mangouste devient un tueur, comment il devient chauve (très bonne idée au passage), comment il vieilli. Seul le tableau qui mène à la "confession", au début du volume, est tiré par les cheveux...