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Étrange Roman-photo
La nouvelle vague du 9è Art est souvent qualifiée de prétentieuse et vaine, la faute à des dessins trop minimalistes, à des histoires farfelues semblant ne prendre sens qu'avec une certaine...
Par
le 30 déc. 2013
19 j'aime
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Le portrait surréaliste d'un immigré
Là où vont nos pères, c'est le récit bouleversant d'un homme quittant femme et enfant pour chercher du travail dans un pays étranger.
Totalement muette, cette bande dessinée alterne de somptueux sépias avec de saisissants N&B pour nous raconter l'épopée d'un immigré perdu en terre inconnue. Pour décrire la perte de repères et le sentiment de solitude de son personnage, l'auteur a mis en place un univers totalement surréaliste à l'architecture délirante, peuplé d'animaux étranges et couvert d'inscriptions cryptiques... Les planches doubles sont à couper le souffle, du genre à vous immerger de force dans l'atmosphère à la fois merveilleuse et dérangeante de l'ouvrage.
Malgré ses difficultés à se faire comprendre et à trouver du travail, le héros rencontre la générosité d'autres immigrés, des gens au passé parfois très sombre... mais qui lui tendent la main. L'espoir n'est jamais loin, et c'est une des forces de cette BD qui évite habilement le misérabilisme et esquisse de subtils traits d'humour. Le happy end est peut-être un peu fort de café, enfin, il reste magnifique, à l'image de tout le reste finalement.
Totalement muette, cette bande dessinée alterne de somptueux sépias avec de saisissants N&B pour nous raconter l'épopée d'un immigré perdu en terre inconnue. Pour décrire la perte de repères et le sentiment de solitude de son personnage, l'auteur a mis en place un univers totalement surréaliste à l'architecture délirante, peuplé d'animaux étranges et couvert d'inscriptions cryptiques... Les planches doubles sont à couper le souffle, du genre à vous immerger de force dans l'atmosphère à la fois merveilleuse et dérangeante de l'ouvrage.
Malgré ses difficultés à se faire comprendre et à trouver du travail, le héros rencontre la générosité d'autres immigrés, des gens au passé parfois très sombre... mais qui lui tendent la main. L'espoir n'est jamais loin, et c'est une des forces de cette BD qui évite habilement le misérabilisme et esquisse de subtils traits d'humour. Le happy end est peut-être un peu fort de café, enfin, il reste magnifique, à l'image de tout le reste finalement.
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Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Pour ceux qui aiment la BD mais qui ne trouvent plus le temps d'en lire..., Le meilleur de la science-fiction en BD, , BD anglophone : ces one-shots qui poutrent et Les meilleures BD de science-fiction
Créée
le 26 oct. 2010
Critique lue 2.1K fois
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4 commentaires
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