Un peu alléchée par la couverture très réussie, j'étais décidée à passer outre mon aversion du foot, histoire d'en savoir un peu plus long sur la partition de l'Allemagne, de l'intérieur. Et ça a bien commencé, avec la fuite désespérée de deux orphelins sous le joug nazi. Juste après ça, pof, le soufflé est retombé et mes espoirs de voir l'histoire reprendre un peu de peps se sont avérés vains. Il faut dire que, vraiment, je n'aime pas le foot; ni la compétition, ni les services secrets, ni le soft power, ni les petits jeux pour savoir qui sera le plus malin et qui aura raison. Du coup, j'ai été servie. Et j'ai vite décroché. Sans que le dessin ou l'ingéniosité du découpage ne contribuent à me consoler vraiment de la déroute scénaristique. Bref, je n'ai juste pas accroché et l'histoire des deux frères de part et d'autre du Mur ne m'a pas vraiment émue. En fait, je me dis que le plus intéressant aurait pu se trouver dans les ellipses, notamment celle avant le dernier chapitre. Un coup pour rien, en somme.