De sang et de sesterces...
Murena, c'est l'antiquité.
La Rome de jadis avec ses temples, sa statuaire, ses patriciens, ses complots, ses légions, ses femmes, ses gladiateurs, ses esclaves, ses divinités.
La couverture de ce premier tome, somptueuse, ne peut laisser le lecteur indifférent : c'est du grand art.
Les dessins intérieurs sont tout à fait réussis. Ils dépeignent une ambiance historique dans laquelle on se plonge volontiers. Les visages, les corps, les vêtements, l'architecture, tout est plaisant à l’œil. La mise en couleurs est sobre mais efficace afin d'imprégner le dessin de l'époque évoquée.
Le scénario est prenant. Les protagonistes sont en place. Les intrigues peuvent commencer. Comme souvent à cette époque au cœur de Rome, c'est la course au pouvoir et aux faveurs qui est le moteur des manipulations ourdies par des factions rivales. Sourires de façade et coups de poignards dans le dos sont le lot de ces riches patriciens qui achètent les fidélités par des sesterces. L'homme cède déjà à la vénalité la plus obscène.
Solidement documenté, ce premier opus ouvre une fresque historique où le goût du pouvoir nourrit les ambitions des puissants.
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