14 années... c'est le temps qui aura séparé le tome VI, fin du second cycle du Prince de la nuit, du tome VII paru en 2015.
Mais si les six premiers opus déroulaient de façon chronologique la quête du chasseur et de ses descendants pour trouver Kergan, ce tome VII nous propose de découvrir la genèse de celui-ci.
Il fût au départ un homme, prince d'une tribu de "barbares" opposés à l'empire romain. Une époque où l'on trouve parfois l'origine du mythe des vampires.
La narration est habile quoique extrêmement classique. Point d'aller-retours dans le temps présent mais une sombre histoire de haine et de vengeance, ressorts inépuisables des destins fracassés de tristes conditions humaines... sauf qu'ici, c'est à la non-vie que Kergan accéda.
Swolfs maîtrise plus que jamais son trait. Il demeure vif, expressif et très agréable à regarder. La mise en couleurs, si elle a changé d’exécutrice, est tout aussi réussie qu'auparavant.
L'auteur sait mettre l'eau à la bouche de ses lecteurs avec une toute dernière planche qui ouvre de nouvelles perspectives tout à fait alléchantes !