La purge jedi ouvre un nouveau chapitre de la vie de Dark Vador. Ce premier opus de la période qui suivit l'exécution de l'Ordre 66 s'avère, comme on pouvait s'en douter, bien sombre.
Ce tome est constitué de quatre récits, dessinés et scénarisés par des auteurs différents à chaque fois. Ce qui leur est commun en revanche, c'est la présence de celui qui fût Anakin Skywaklker puis est devenu le bras armé de l'empereur Palpatine. Son obsession à traquer tous les jedi survivants est terrible, implacable. Au final, il semble que nul ne puisse en cette période de peur et de doute, s'opposer au côté obscur de la force.
Les divers scénarii se suivent avec plaisir, mâtinés d'une certaine nostalgie pour cet ordre millénaire qui s’éteint sous les coups du seigneur sith. L'espoir vacillant paraît de moins en moins subsister, et de façon plus inexorable encore dans le dernier récit qui montre comment l'empire souhaite réécrire l'Histoire et effacer de la mémoire collective l'existence de l'ordre vaincu.
Les dessins sont inégaux, de styles variés, mais pas vraiment exceptionnels ; ils sont cependant suffisamment bien exécutés pour qu'il soit plaisant de les suivre.
Ce nouveau chapitre de l'homme à l'armure noire se révélera fort intéressant pour les fans.