Après une première partie extrêmement décevante et pratiquement ratée (ne nous voilons pas la face), cette seconde réussit à renouer avec ce qui avait fait le succès de la série jusqu’à maintenant, avec un méchant terrifiant prêt à tout et qui semble invincible, une conclusion épique, quelques petits passages jouissifs et surtout un Bruce Wayne en pleine introspection. Ce sera beaucoup mieux équilibré et palpitant, d’autant plus qu’une fois qu’on a mesuré l’étendue des dégâts, on sait à quoi s’attendre. Ce tome nous réservera néanmoins quelques soubresauts du même genre, mais heureusement cette fois-ci il y a quelque chose pour compenser l’ensemble et renouer avec les fans.
On retrouve le Batman qu’on adore, qui nous régale, qui nous éblouit… Bref, celui qui nous rend fan. Les deux derniers numéros continueront dans la lignée du New 52, à savoir faire ce parallèle entre Gotham, la légende du Chevalier Noir et le passé de Bruce Wayne ; et comment cette trinité s’assemble pour former l’univers de Batman. Les planches seront toujours dans la même veine, certaines étant très belles ou jouant particulièrement sur la symbolique et/ou la mythologie de Batman. Un véritable régal.
Bref, cette série se conclut de façon épique, même si on est loin des grands moments que Scott Snyder a pu nous faire vivre à travers ce New 52. Néanmoins, le pari de vouloir refaire une refonte de la légende du Chevalier Noir et de la retravailler est une réussite : même s’il y a des hauts des bas, nous avons eu droit à des arcs parmi les meilleurs de la longue histoire du plus grand super-héros de tous les temps #FanUnJourFanToujours