Monstrueuse humanité
Je précise d'emblée que je n'ai pas lu le tome 1. Mais bon, je considère que si une histoire est bonne, ça doit se sentir peu importe qu'on commence par le premier tome ou pas. Et mon insatisfaction...
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le 27 janv. 2017
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Avec "Toxic", Charles Burns avait frappé tellement fort que nos attentes par rapport à ce deuxième tome sont forcément irréalistes. Et de fait, si l'on retrouve le même concept que dans le premier livre, avec une interpénétration de scènes du monde réel - différentes étapes du passé du héros - et de cet inquiétant monde "toxique" dans lequel un ersatz cartoonesque du héros semble plus ou moins prisonnier, les narrations se complétant et se contredisant de manière particulièrement habile pour construire une sorte de puzzle virtuel passionnant, on est d'abord un peu désarçonné par le manque de continuité avec "Toxic". Finalement, il faut se ré-acclimater au monde de Charles Burns, et cela demande quelques pages, et puis, peu à peu, on décolle à nouveau, ou plutôt on se laisse engloutir par les énigmes nombreuses - plus psychologiques / psychanalytiques que policières, soyons clairs - du récit, jusqu'à la fin, qui survient trop vite, qui frustre forcément. Il va maintenant falloir attendre pour la suite... Dommage... Mais Charles Burns porte ici la BD onirique à un niveau de fascination rarement atteint jusqu'alors, et c'est bien tout ce qui importe ! [Critique écrite en 2012]
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Créée
le 26 mars 2013
Critique lue 468 fois
6 j'aime
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2
On se perd vraiment dans le méandres...
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