Une BD aboutie
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le 8 févr. 2017
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BD franco-belge de Hubert Boulard (Hubert) et Kerascoët (2006)
Une bande dessinée que j'avais vu passer à la fin des années 2000 en me disant "Ha ouais c'est vraiment du Sfar, quoi". Il y a eu une petite déferlante à cette époque de bandes dessinées légères et narrativement stimulantes, dessinées un peu à la diable, et je ne sais pas, cela me semblait la BD de trop dans ce filon.
En réalité le trait de Kerascoët, lorsqu'on survole les pages, semble maladroit, mais trouve son sens lorsqu'on suit bien la narration, et c'est une force.
L'histoire est réussie, avec des dialogues truculents qui miment bien le parler de l'époque tout en restant au service de la narration. Evidemment, le but est un peu de "choquer le bourgeois" tout en gardant une certaine légèreté sur les relations de ces filles de maison close entre elles.
Tout cela est bien français (peut-être trop ?). C'est distrayant, spirituel. Les personnages ne sont pas attachants (sauf la patronne), mais ce n'est pas le but.
A noter tout de même une lacune narrative : l'étrange mise en scène concernant la mort de la soeur de Blanche n'est jamais vraiment expliquée.
Synopsis
Plongée dans le Paris des années 1920, celui des maisons closes, proposant des "spécialités". Après avoir vu sa soeur tuée pour avoir vu ce qu'elle ne devait pas voir, Blanche décide de se faire recruter par le Pompadour, une maison de passe pour clientèle huppée. Les filles dorment dans un dortoir et ne sont pas tendres entre elles. Blanche a les cheveux coupés dans son sommeil : la patronne lui donne le droit de dormir à part, avec Annette, une beauté éthérée qui semble pieuse alors qu'elle fait visiblement des choses qui dégoutent les autres filles. Surtout, Blanche repère le patron du Pompadour, un géant taciturne et menaçant, aidé par un névropathe roux. Elle les soupçonne d'être à eux deux le fameux "boucher des guinguettes". L'ouvrage se clôt ainsi.
Créée
le 28 août 2022
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