Je m'aperçois que, si l'action de manque pas, elle est à présent entrecoupée de scènes qui n'apportent rien d'autre que de l'épaisseur psychologique aux personnages, même secondaires, et qui contribuent à créer un univers en relief, où les tous évoluent psychologiquement de manière parfaitement crédible. Un peu comme dans les Walking Dead, version BD, où petit à petit se sculpte un caractère complexe, parfois pétri de contradictions. Ici, c'est Elorna qui est sur le grill et voit son paysage mental bousculé par toute une série d'événements perturbants. Passionnant, donc. Alors, évidemment, ça bastonne à tout va, ça cascade en abondance, et ça ripaille sévère, mais c'est aussi infiniment délicat. De la belle ouvrage, si vous voulez mon avis.