La domination doit changer de camp !

• Afrique, europe, Asie. Des résistants du monde entier ont réussi à les faire plier. Bientôt, nous montrerons l'exemple sur le solde de ce qui fut jadis la plus puissante nation du monde... Les États-Unis d'Amérique ! Nous vaincrons les oppresseurs ! La victoire est à nous !


• « La victoire est à nous ! »

LIBERTÉÉÉÉ !!!

Les éditions Glénat dévoilent avec un petit frisson "Les Dominants", tome 3 : "Le choc des mondes", la sinistre conclusion de cette trilogie de science-fiction cauchemardesque, après « la Grande Souche » et « Les dieux stellaires ». Une bande dessinée implacable qui nous entraîne à nouveau dans un enfer de survie où l'humanité agonise suite au fléau mondial d'une épidémie dévastatrice : « la Grande Souche », qui a réduit à néant 80% de la population, ne laissant derrière elle qu'une poignée d'êtres désespérés. Mais ce n'est pas la fin de l'horreur, car des abominations biotechnologiques énigmatiques, d'apparences grotesques et aux intentions obscures, surgissent de tous côtés. Ces créatures, regroupées en diverses espèces, possèdent des capacités terrifiantes, toutes plus mortelles les unes que les autres, menaçant de précipiter l'espèce humaine vers une extinction inéluctable. Plongé dans un univers dévasté, ce récit impitoyable dépeint une humanité en quête de survie. Une civilisation morcelée, écartelée entre trois factions distinctes : les survivalistes pacifistes, désireux de préserver la vie à tout prix ; les illuminés qui vénèrent les extraterrestres comme des divinités ; et enfin, les résistants sans pitié, prêts à tout pour défendre leurs intérêts. Dans ce monde en ruine, chaque choix est crucial, chaque rencontre une lutte désespérée pour rester en vie. Les destins se croisent dans une toile tissée de violence et de désespoir, où seule la volonté de survivre compte, quel qu'en soit le prix.

Sylvain Runberg nous plonge dans un troisième opus déterminant, où les forces en présence s'engagent dans une guerre ultime. Dans cette lutte nucléaire apocalyptique, tous les personnages convergent, révélant leurs véritables destinées. Andrew, autrefois agent du FBI, sa fille fanatique et soldate engagée, Amanda, bras droit impitoyable de Neal Banks, ainsi que son fils dévot, Lance, tous se retrouvent pris dans un tourbillon d'événements inéluctables. Dans cette confrontation terrible, les protagonistes se mesurent les uns aux autres, tandis que les Dominants, entités mystérieuses, se mêlent aux affrontements. Une bataille générale d'une intensité haletante où l'ennui n'a pas sa place, où chaque confrontation est impitoyable et où les enjeux sont porteurs de gravité. La conclusion tant attendue se dévoile dans toute sa brutalité, apportant une certaine satisfaction, bien que légèrement décevant dans sa finalité que j'imaginais davantage cruel. Cependant, des questions demeurent en suspens, autour de l'épidémie ou encore des Dominants, malgré quelques dévoilement, préservant ainsi une part de mystère captivant et ouvrant la voie à un éventuel quatrième tome.

L'immersion au cœur de ce contexte dévasté et féroce, habilement mise en scène dans les premières et dernières pages du premier et du deuxième tome, via un monologue historique journalistique, basé sur les articles conséquents de Fiona Bennet, publiés dans le San Francisco Daily et qui apportait une richesse narrative indéniable aux deux premiers volumes, est malheureusement absente. En effet, cette approche intrigante se trouve éclipsée dans le troisième tome, alors que nous découvrons la journaliste elle-même interagissant directement avec les personnages. Cette idée prometteuse suscite une attente certaine, mais malheureusement, son rôle demeure en retrait, ne bénéficiant pas d'une exploitation pleinement satisfaisante. Une déception grandissante se fait ressentir, car l'opportunité de doter ce personnage d'une influence significative dans l'histoire n'a pas été saisie. Une fois de plus, je lutte pour assimiler les dessins de Marcial Tolédano. Malgré l'absence de défaut dans ses illustrations, sa proposition artistique ne parvient pas à susciter l'enthousiasme en moi. Les traits des personnages et les designs des extraterrestres me laissent perplexe quant à leur technicité, même s'ils trouveront certainement des admirateurs. En ce qui concerne la mise en page, les différents cadrages révèlent une forme d'intelligence. La mise en scène des actions est satisfaisante, offrant des images saisissantes et dynamiques. Les décors apocalyptiques sont crédibles dans leur représentation, à travers des perspectives extraterrestres.

CONCLUSION :

"Les Dominants", tome 3 : « Le choc des mondes », publié par les éditions Glénat, se révèle être une conclusion divertissante qui étend et approfondit l'univers apocalyptique de Sylvain Runberg. Ce troisième opus tumultueux plonge les lecteurs au cœur d'une lutte impitoyable, illustrée de manière crue par Marcial Tolédano, sans épargner la sensibilité du public. Dès le premier tome, j'avais discerné un potentiel prometteur, qui s'est confirmé davantage dans le deuxième opus. Je suis donc ravi de constater que cette conclusion, bien que incomplète, réussit à proposer une lecture captivante et palpitante dans ce monde dévasté.

Un peu en dessous des deux premiers tomes, mais ça reste une petite trilogie palpitante !

Bonjour. Je m'appelle Fiona Bennet. Pour le San Francisco Daily. Enfin, ce qu'il en reste. Moi, en l'occurrence. J'ai entendu parler de votre communauté, de l'attaque des Tenailleurs. J'aimerais vous interviewer, écrire sur votre histoire.