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Une merde.
La première réaction qui vient après avoir achevé la "lecture" de Asterix n°33, c'est de la compassion pour le valeureux Gosciny qui doit se retourner dans sa tombe. On devrait interdire à Uderzo de...
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le 16 oct. 2010
82 j'aime
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Le ciel lui tombe sur la tête - Astérix, tome 33 par TheMidgarian
Affligeant.
A la mort de Goscinny, Astérix est mort avec lui. Malgré quelques avant-derniers albums corrects, on a perdu ce gout du voyage, cette "mythologie" gauloise qui définissait l'un des plus grand intérêt de la bande dessinée. On a perdu l'humour du jeu de mot cher à l'auteur, la façon dont il réussissait si bien à se jouer des stéréotypes d'aujourd'hui pour créer des protagonistes hauts en couleur.
Et dans la lente putréfaction du cadavre désormais froid d'Astérix, d'albums de plus en plus mièvres en albums de moins en moins inventifs, Uderzo décide de le déterrer, de le violer, de le démembrer, de bouffer le peu de chair qui restait et de distribuer les os, les viscères et les boyaux sanglants au reste de la France.
Tout le monde sait que cet album traite de la xénophobie d'Uderzo envers le style manga, mais ceux qui n'ont pas lu ne savent pas qu'au delà de ça, cet album est rempli de vide. Ce qui s'y passe est affligeant, rien n'arrive à faire frémir la mâchoire, tout n'est qu'un condensé d'inepties sans but, sans histoire, profondément stupide et d'un racisme tellement affiché qu'on a honte de le lire.
Et Astérix ne se relèvera jamais.
A la mort de Goscinny, Astérix est mort avec lui. Malgré quelques avant-derniers albums corrects, on a perdu ce gout du voyage, cette "mythologie" gauloise qui définissait l'un des plus grand intérêt de la bande dessinée. On a perdu l'humour du jeu de mot cher à l'auteur, la façon dont il réussissait si bien à se jouer des stéréotypes d'aujourd'hui pour créer des protagonistes hauts en couleur.
Et dans la lente putréfaction du cadavre désormais froid d'Astérix, d'albums de plus en plus mièvres en albums de moins en moins inventifs, Uderzo décide de le déterrer, de le violer, de le démembrer, de bouffer le peu de chair qui restait et de distribuer les os, les viscères et les boyaux sanglants au reste de la France.
Tout le monde sait que cet album traite de la xénophobie d'Uderzo envers le style manga, mais ceux qui n'ont pas lu ne savent pas qu'au delà de ça, cet album est rempli de vide. Ce qui s'y passe est affligeant, rien n'arrive à faire frémir la mâchoire, tout n'est qu'un condensé d'inepties sans but, sans histoire, profondément stupide et d'un racisme tellement affiché qu'on a honte de le lire.
Et Astérix ne se relèvera jamais.
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le 9 sept. 2010
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