Le Complot - Sentry, tome 1 par Kab
Jenkins utilise dans les premiers numéros une narration proche de celle employée dans Inhumans. Le ton est sobre et introspectif. Il est aussi suspicieux, vu que le personnage doute de ce qu'il fait, voire même ne sait pas. L'utilisation des flash-backs permet au lecteur de situer le héros dans un contexte marvelien, ces retours dans le passé permettent aussi de se familiariser avec le héros Sentry. En fait, Jenkins divise, pendant les cinq premiers numéros, son histoire en deux. D'un côté, les Flash-backs nous montrant Sentry avec différents héros et vilains et, de l'autre, le présent avec Bob Reynolds, un homme qui tente de se rappeler qui il est et de sauver l'humanité. Jenkins, alors au sommet, nous sert une histoire qui est haletante, on aimerait savoir qui est Void, pourquoi Sentry ne se rappelle plus de rien et le monde aussi. Les dialogues sont simples mais efficaces, les personnages secondaires utilisés avec efficacité. Puis la série continue, mais à travers des spéciaux (Spider-Man, les FF, Hulk et les X-Men).A travers ces one shots, Jenkins va montrer deux choses, la première est la peur que peut inspirer Void à ses ennemis, même si ce sont des héros, la seconde c'est l'héroïsme. Sentry est démontré sous son jour le plus beau (ce qui ne fut pas toujours le cas dans les précédents numéros), il aide les jeunes qui débutent comme Spidey ou Angel et fait preuve d'un courage hors du commun (en gros c'est Superman). La fin est logique et nous montre ce qui, pour moi, est l'une des plus grandes preuves d'héroïsme.