Le petit boîtier magique est de retour! Cette fois on peut parler de pornographie, les scènes de sexe étant plus osées, plus explicites.
Le scénario reste très simple, peut être un peu décevant d'ailleurs, car l'auteur aurait pu prendre la direction d'une saga à la Giuseppe Bergman. La fin est donc un peu rapide et expéditive. Sans doute parce que Manara, ce petit cochon, a préféré prendre son temps pour mettre en scène les parties de sexe.
L'érotisme est toujours présent, ça c'est sûr, mais Manara ne se contente plus de l'imagination pour exciter son public, il est vraiment très explicite, au point que certaines scènes se rapprochent plus de la pornographie que de l'érotisme. Pour moi ce n'est pas un problème, mais autant prévenir. Vous voilà prévenu.
Le graphisme est vraiment très léché (c'est le cas de le dire). Il y a tellement de détails et pourtant tout reste lisible. Je trouve ce second album nettement mieux découpé et dessiné que le premier. Le coup de pinceau semble plus spontané mais sans perdre de sa justesse, au contraire.
Bref, ce second déclic se révèle sulfureux et sensuel. Âmes sensibles s'abstenir.