Le forgeron, toujours aussi lourd que son enclume...
Les aventures de Lanfeust se poursuivent dans la grande tradition "arlestonienne" : de la baston, des vannes graveleuses, de la magie rigolote (ou ridicule c'est selon), de jolies pépettes dénudées et des rebondissements improbables.
Un dessin toujours propre, des couleurs adéquates, un scénario moyen plus.
On pourra observer avec intérêt que les sages semblent seulement découvrir que les trolls peuvent être des créatures largement aussi intelligentes que les humains. Lanfeust, de son côté, demeure un humain au crâne bien épais qui ne brille guère par sa clarté d'esprit.
L'histoire se suit sans déplaisir mais sans folle exaltation non plus. Elle avance d'ailleurs assez tranquillement et l'on pourrait avoir l'impression, si l'on est doté d'un esprit chagrin, qu'Arleston essaye de tirer sur la corde jusqu'à la trame. Heureusement, ce n'est vraiment pas son genre et il n'a pour le moment jamais exploité le filon jusque au bout. Non vraiment, jamais. ^^