Disons-le tout de suite, j'avais de sérieux a priori négatifs concernant Le dernier atlas, à cause du scénariste principal : Vehlmann. J'ai en effet été très déçu par ses dernières productions : l'insipide reprise de "Spirou et Fantasio" et les très soporifiques derniers tomes de la série "Seuls".
Mais cet a priori a vite volé en éclat : quel curieux mélange de genres que ce premier tome de cette trilogie qui s'annonce pour le moins grandiose. Dans un contexte géopolitique franco-algérien sensible, on suit les aventures d'un mafieux dans un univers proche du notre, mais où on trouve de grands robots, des "choses" mystérieuses faisant clairement penser à Evangelion (dans le traitement).
Je vous avais prévenu : c'est curieux. Mais la narration nerveuse et le dessin plein de rondeurs plutôt agréable font de cette BD une très belle réussite. Vivement la suite !!
J'aime beaucoup le petit bonus de fin : le contexte historique (et uchronique) introduisant la fameuse "catastrophe de Batna" a été placé en fin de tome afin de ne pas trop en dire sur le tournant de l'intrigue dans la deuxième moitié du tome.