Le Dernier Chant des Malaterre - Les Compagnons du crépuscule, tome 3 par Neena
PUTAIN CE QUE J'AIME BOURGEON. Tant par sa capacité à recréer le passé ("Le dernier chant des Malaterre") qu'à se fondre dans le futur ("Le cycle de Cyann"). La patte de Bourgeon est rejetée par beaucoup de mes amis parce que trop "réaliste". Foutu courant de pensée qui ne pense que par l'abstraction et le conceptuel (et ce putain de minimalisme) et qui rejette telle ou telle oeuvre, jugée hors du temps et trop académique. J'dis pas que je fais des éloges du réalisme, hein. Je dis juste que celui peint par Bourgeon est excellent.
Ici, on a l'image et l'idée, les deux foutrement bien assemblées.
Personnes attachants, personnages que l'on aime tant dans les BDs, v'voyez, qui ont une personnalité et des mimiques précises, dont les formes se dessinent au fil des cases. Epoque sans doute bien retranscrite (j'sais pas, j'y étais pas) avec tout un dialecte, une myriade d'expressions, des paysages vides et vastes, des croyances et des superstitions d'un autre temps. Plongez dans le Moyen-Âge, plongez-y et n'en revenez pas avant d'avoir fermé la dernière page. Bourgeon, c'est un voyage.
J'aime Bourgeon, j'aime ses images. J'aime la façon qu'il a de déposer un crayon sur une feuille et de tracer des lignes.
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