C’est dans une ambiance connue et surprenante que démarre cette BD. De page en page, on avance dans un univers piochant dans les précédentes aventures de Blake et Mortimer. Les deux amis se réveillent au coeur de la Grande Pyramide. Franois Schuiten décide de s’inspirer du blanc laissé par Jacobs pour développer l’imaginaire d’un lecteur, celui qu’il a été. Il imagine alors un phénomène de radiations dont la révélation inonde d’une beauté étrange la ville de Bruxelles et les pages de cette BD. Il y a une véritable énigme dans cette histoire qui pourrait rappeler certains albums d’Hergé. Par la précision des traits, on ressent le poids des matières qu’il s’agisse des bâtiments, porteurs d’une longue histoire, ou des personnages. Mortimer, surtout, porte sur lui les stigmates de la fatigue et des tourments. Les personnages expriment toutes les histoires qu’ils ont vécues. On pourrait même dire qu’ils ont l’âge de leurs aventures dessinées. Il y a une certaine gravité dans leur questionnement en se rapprochant de la vérité, espoir d’un soulagement. Les décors explorés, ici principalement le Palais de Justice, sont d’une grande beauté, celle qui impressionne....
Découvrez ma critique complète sur mon blog Le Tourneur de pages https://tourneurdepages.wordpress.com/2019/07/10/le-dernier-pharaon-une-aventure-de-blake-et-mortimer/