Le fils du boulanger - The Boys, tome 17 par Kab
Garth Ennis raconte dans cette mini les origines de Butcher. J’aurais pu dire origines secrètes mais il faut bien dire que l’on savait une grande partie du passé du leader des "gars". Le plus intéressant reste alors les détails, comme le bébé foetus, les débuts avec Mallory et surtout cette propension à la violence. Cela fait peu pour une mini en six épisodes mais comme toujours, le scénariste irlandais sait y faire et arrive à embarquer le lecteur dans son histoire. Moins tape à l’oeil et m’a tu vu que ce qu’il peut faire, Ennis continue dans cette voie un poil plus sobre qu’il a entamée depuis l’après herogasme.. A croire qu’il est fatigué de la violence à outrance. Cette fois-ci, bien qu’elle soit présente, le scénariste l’utilise à bon escient et non plus pour faire du trash. Le ton irrévérencieux qu’il affectionne est toujours bien présent, soyez rassuré.
Le vrai plus de cet album est le retour de Darrick Robertson. Le dessinateur avait délaissé la série ne pouvant plus tenir la cadence. Ce qui avait été une grosse perte car son style collait vraiment au ton de la série. Le voici donc revenu pour cette mini et c’est un réel régal. C’est sombre et glauque quand il le faut et plus clair avec un encrage plus léger dans les situations où Butcher est apaisé. Le dessinateur sait toujours aussi bien rendre la violence et la perversion qu’il peut y avoir dans cette série lui donnant un aspect sale.
Mon avis : une bonne petite mini très sympa pour les nouveaux lecteurs ou les occasionnels. Un petit plus par contre pour les habitués mais à ne pas bouder car ça reste très bien fait.