Je suis sans doute passé à coté d'un truc dans ce livre. Mais en le fermant je me suis demandé à quoi bon une énième critique d'une société où l'on n'existe que par l'omniprésence de son image offerte à tout le monde. Le personal branding à outrance passe ici d'un travers à une nécessité vitale. L'héroïne - au comble de l'originalité dans ce genre de récit - n'a que faire de cette nécessité et rejette ce principe. Elle a même le projet - Encore une fois très original - de fuir ce monde qui l'oppresse. Là encore, remettre une pièce dans le juke box de "La vraie vie est ailleurs" me semble jouer une mélodie éculée. Je passe sur la phase qu'on avait pas du tout vu venir tellement c'est nouveau du "T'as changée depuis que t'es connue".
En résumé c'est pas une très bonne histoire et je crois que ça m'a fait moins aimer le dessins qui pourtant, quand on lit pas le texte, est plutôt joli.