Noël, c'est le moment des BD récurrentes, dont cet Alix Senator qui a su me conquérir quand j'étais plutôt hermétique à l'histoire originale de Jacques Martin depuis toute gamine, alors même que j'adorais l'Antiquité. Mais le dessin était raide et la ligne exagérément claire, à mon goût, et ça, même petite, ça me chiffonnait. Cette fois, les cases sont blindées de détails, harmonieusement agencées, glorieusement mises en couleur, et l'histoire se pare de rebondissements cornéliens ou presque... normal que ça ait fait son retour sur mes étagères. Et ce tome-là tout particulièrement, qui flirte avec l'ancienne Troie et le conte cruel, en réservant à ce mégalo antipathique de Khéphren un sort qui marquera les annales de la série. Bref, les bonnes vacances que voilà !