Je pensais que Vanessa Paradis aurait un rôle dans cet album, mais non, c'est juste que Swolfs a mal géré son dessin ; ce n'ets pas moche ni rien, juste que la nana sur la couverture ne ressemble pas à celle dans l'album, à cause du menton. Et c'est ce menton qui rappelle Vanessa sur la couverture. Pas grave.
Nouveau cycle. Swolfs est obligé d'aller à l'encontre de sa conclusion (le héros était apaisé grâce à sa victoire, on le retrouve quelques jours plus tard à peine, tout chamboulé que son ennemi court toujours les rues). L'auteur parvient à ne pas se répéter, il introduit un nouveau personnage, reprend les anciens, mais avec d'autres objectifs, et puis se permet de narrer des histoires quand même très sympas dans les flash back : en effet, ici, l'ancêtre connaît une fin tragique, mais de manière différente de tous les autres.
Graphiquement, c'est toujours aussi bon : encore moins d'erreurs de proportions, plus de cadrages audacieux, des effets d'ombre grandioses... et une couleur toujours capable de renforcer le dessin. Autre particularité graphique, Swolfs s'adapte à son temps : il est vrai que maintenant les cases en pleine page sont monnaie courante dans le genre fantastique, mais à l'époque ce n'était pas encore le cas. Swolfs intègre ainsi de plus en plus de pleine page, sans pour autant tomber dans les excès (car cet effet de style me fatigue dans, par exemple, les histoires d'Arleston, tant cela paraît gratuit) : une évolution qui rassure !
Bref, un très bon démarrage pour ce second cycle, surtout grâce à l'histoire de l'ancêtre.