Ouais alors bon l'édition est pas ouf, les onomatopées originales remplacées par des françaises c'est chaud quand même. Ayant ça en tête, je ne sais pas si il y a des soucis de traductions ou si le récit est volontairement vaporeux/décousu, à vrai dire je crois que j'ai compris aucune histoire, mais ça ne m'a pas dérangé, y'a des bonnes vibes dans les nouvelles de Suzuki. Elles tiennent surtout sur du ressenti que d'un scénario bien ficelé de ses morts.
Je me suis détèr à choper le manga surtout pour le trait de l'auteur, qu'est issu du gekiga de Tsuge et cie, et qui croise aussi le Heta-Uma, le bad drawing à la japonaise. C'est un coup de coeur parce que l'ensemble récit décousu + traits à la lisière de l'amateurisme parfois dégage une poésie très forte et qui transcende les erreurs éditoriales.
Big bisous bien baveux