Tout est dans le titre. 10/10 pour les dessins de Xavier Coste. De très beaux aplats de couleurs, notamment dans les tons bleus/verts, des pages entièrement consacrées à des perspectives paysagères qui sont époustouflantes, avec une vraie fenêtre ouverte sur cet univers dense et exotique. Cela m’a donné envie d’aller voir le reste du travail de Xavier Coste.
En revanche le scénario d’Olivier Cotte paraît un peu léger. Les dialogues sont souvent confus, peu mémorables, y compris dans le climax final. L’action elle-même est parfois dure à cerner, il m’a fallu revenir en arrière plusieurs fois pour comprendre ce qui s’était passé. La trame scénaristique est prévisible et le lecteur ne trouvera aucune surprise inhérente à l’intrigue.
D’ailleurs, dans une interview adressée au Figaro, Olivier Cotte avoue « être parti des images pour arriver au texte », et cela se ressent tout au long du récit. 5/10 pour le scénario donc, pour une moyenne totale de 7/10.
La BD a peut-être un propos trop ambitieux pour être traité en l’espace de 150 pages. La série « Bug » d’Enki Bilal à titre de comparaison propose un scénario à peu près similaire mais se dévoilera en l’espace de plusieurs tomes.