D’entrée de jeu, le contraste entre personnages minimalistes et décors complexes m’avait laissé perplexe. Clairement, ce n’est pas le genre de dessin qui m’accroche ; et c’est sûrement là une faiblesse personnelle : appréciant l’image je lâche très vite les albums dont le visuel ne m’inspire pas... en l’occurence, c’est une erreur.
D’une part : malgré le minimalisme des protagonistes, les effets graphiques sont saisissants, la bichromie et les textures de traits créent une ambiance d’une richesse envoûtante !
D’autre part : l’histoire, passé l’intriguant début, est magnétique et happe le lecteur dans l’exploration de ce monde en ruines...
On se prend à rêver de voir cette histoire adaptée en long métrage, en série américaine, et puis d’un coup on réalise qu’on y perdrait tellement sur l’esthétique générale du livre, alors une fois refermé on le rouvre par pur plaisir.