Classique de la BD pour toute une génération de lecteur ,la série des Tintin est incontournable pour tous les amoureux d'aventure.Qui n'a pas rêver en découvrant ce petit reporter belge intrépide,téméraire et quelque peu insouciant affronter tous les dangers pour résoudre des enquêtes dont lui seul à le secret.C'est ce qui fait le charme de cette grande saga imaginé par le célèbre et talentueux Hergé.Car non content de nous faire vivre ses aventures par procuration,il nous dresse un état des lieux géopolitique du monde tel qu'il lui apparaissait à son époque.
Cette représentation reste certes assez sommaire et maladroite sinon équivoque dans certains cas,ce qui lui a valu une réputation d'antisémite qu'il n'était peut être pas mais qu'il na jamais vraiment essayé de démentir.Sa vision plutôt bi polaire ne doit pas faire oublier que le contexte de l'époque était encore marqué du sceau du colonialisme,détail qui a son extrême importance.
En ce qui concerne ce "Lotus Bleu",l'action se déroule en Chine sous occupation britannique et surtout japonaise à la fin des années 30 voire le début des années 40,dans un contexte guerre sino-japonaise encadré par une sorte de conciliation occidentale.L’enquête s'effectue plus précisément à Shanghai,principale exportateur d'opium.Sous couvert d'investigation sur fond de trafic de drogue et d’enlèvements et de disparitions plus ou moins mystérieuse,l'intrigue sert principalement à nous faire découvrir cette rivalité exacerbée entre ces 2 puissances asiatiques ou le nationalisme fait office de volonté de domination territoriale.Le récit,au départ sympathique mais sans autre enjeu réel que de retrouver avec toujours autant de plaisir Tintin,Milou et cet univers facilement reconnaissable,se transforme en une épique course poursuite à partir du moment ou l'espionnage devient un enjeu important.S'ensuit alors des rebondissements et des péripéties qui maintiennent notre attention tout en nous en amusant,ce qui est un peu le but premier de ce genre de lecture.Les quelques raccourcis par ci,par la et la relative simplicité ne gâchent en rien la nostalgie éprouvée face à ce sommet de notre jeunesse.

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le 10 mars 2014

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