Ce deuxième épisode surfe sur la même qualité que le premier si ce n'est qu'on voit que les jeunes du petit groupe sont en train de s'organiser petit à petit. Mais le danger rôde aux alentours de l'hôtel Majestic où ils ont décidé de s'installer.
Pour ce second volet, on retrouve un dessin toujours aussi réussi de Gazzotti. Le mix entre ouverture à la jeunesse et à l'adulte est particulièrement réussi. Certaines cases s'adressent parfois à un public plus vieux (le sang dégoulinant, la course-poursuite, les références littéraires ou cinématographiques) qu'à la jeunesse. D'autres moments sont orientés pour les plus jeunes des lecteurs de la BD.
Ce qu'il y a bien avec cet opus, c'est de constater que Velhmann veut orienter le danger autrement cette fois-ci. Dans le premier opus, on retrouvait des animaux en liberté comme possible source d'inquiétude pour nos héros. Si les rhinocéros sont toujours présents, les jeunes y sont désormais habitués. C'est plutôt en l'autre qu'il va falloir se méfier. D'une part, par exemple, en Dodji qui montre pour la première fois un signe de violence face à une arme à feu avec laquelle Leïla joue.
C'est aussi le danger représenté par un autre adolescent, ce maitre au couteau qui a de vraies apparences de psychopathes. Bien que l'on trouvera d'autres raisons à son comportement. C'est aussi le prélude de ce que l'inconnu va réserver comme danger.
Et comme le troisième tome s'intitule le clan du Requin, on comprend donc que d'autres personnes vont rentrer en ligne de compte...