Boarf, pas terrible.
C'est très bavard, il y a très peu d'action et est à peine étirée. On s'ennuie donc. On a du mal à voir les enjeux, les liens avec les précédents albums semblent artificiels. L'aspect fantastique avec ces limules est trop anecdotique, trop timide.
Graphiquement, Tardi change du tout au tout par rapport au tome 6 (pas lu le 7) : le trait est plus rondouillard, en fait c'est du Tardi comme je l'ai connu, aux proportions plus fantaisistes ; le canon des personnages m'avait surpris à la lecture du tome 2 (pas lu le 1) mais j'avais apprécié. Le voir évoluer ici vers ce trait qui est pourtant celui que je lui connais le plus, ne me plaît pas autant. On ne reconnaît pas les personnages, les pages sont moins bien aérées et même l'ambiance de Paris est moins plaisante, moins fantastique, moins sombre. Les décors sont toujours aussi bien dessinés, peut-être moins détaillés, un peu, mais ça reste de haut niveau. Le découpage n'est pas toujours idéal, certains coups de poing ne se ressentent pas assez à cause d'un angle de vue pas idéal.
Bref, je n'ai pas pris mon pied.