Le premier tome n'était pas exempt de défauts car l'intrigue allait trop vite, avec beaucoup d’ellipses et la complicité entre Valérian et Laureline n'était pas encore bien définie.
Le deuxième tome a grandement corrigé ces défauts, ce qui explique sans doute le choix de Luc Besson, d'adapter cette série à partir de ce point là.
Le troisième tome poursuit dans la même veine, Laureline devenant vraiment un des personnages féminins de BD franco-belge les plus réussis.
Cependant, l'intrigue de ce tome reste un peu "bête", je n'ai pas d'autre mot, avec l'histoire du royaume des hommes qui exploite les femmes et inversement. Les deux royaumes se font la guerre et sans le savoir, emmènent leur planète à la dérive, ce qui rend sa destruction fort probable en cas de collision avec une autre.
Comme dans les tomes précédents, on retrouve une fin expédiée très rapidement, à l'ancienne diront certains, puisque le format 48 pages. Cela ne permet pas à JCM d'en dire plus, lui qui aime conter son histoire, ce qui lui donne son charme particulier, en plus du côté SF peut être unique à l'époque.