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Vélociraptor et raclette
Un recueil qui montre à quel point le format "on tue des arbres" rend mieux hommage à un dessinateur que le format "on tue de la bande passante avec un site flash moisi"
Par
le 6 mai 2010
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Baroudeur de l'impossible.
Prenant cette fois comme fil conducteur les festivals parfois un brin folkloriques (endroit paumé, bénévoles un peu zarbis, vieille gloire réac sur les bords...), ce deuxième recueil comprenant les strips postés entre 2005 et 2006 reste dans la droite lignée du précédent, l'effet de surprise en moins, la redite en plus. Les thèmes restent effectivement les mêmes (ajoutons tout de même les premiers émois sexuels ou encore l'étrange passion soudaine de tout trentenaire pour les articles d'intérieur) mais l'humour est toujours aussi efficace, le dessin prend petit à petit de l'envergure (superbes planches à l'aquarelle) et recèle quelques moments cultes (le chat Raptor, impayable) et laisse apparaître quelques futurs gimmicks joyeusement décalés comme cette tendance qu'a l'auteur à "préserver l'anonymat" de certains personnages réels en les remplaçant par des avatars célèbres comme Bernadette Chirac, Derrick ou encore Pucca.
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Écrit par
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Le plaisir de buller selon Emma Peel et Gand-Alf. et BD lues en 2017.
Créée
le 26 juin 2012
Critique lue 497 fois
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