Déception...
Comment ne pas être déçu par ce troisième volet quand les 2 premiers étaient si aboutis ? Si parfaitement exécutés, tant au niveau de l'intrigue que des personnages ? L'aventure de Blanche aurait...
Par
le 8 févr. 2017
1 j'aime
BD franco-belge de Hubert Boulard (Hubert) et Kerascoët (2008)
Le troisième volume des aventures de Blanche, la "Miss pas Touche" du bordel, commence par désarçonner le lecteur : impossible de ne pas regretter que Hubert et Kerascoët aient tenu à poursuivre un récit aussi mémorable, impeccablement bouclé par ailleurs dans les deux premiers tomes... Si grand avait été le plaisir de la découverte de cet univers original et complexe que la déception est inévitable : au romanesque feuilletonnant d'un beau roman (BD) policier sans âge succède ici une chronique dépressive et cruelle de la "vraie vie" d'une prostituée (même une qui ne couche pas, mais fouette et frappe !). Confrontée à la dureté d'un monde d'hommes, pire, de puissants (bourgeois et politiques, tous plus abjects les uns que les autres), Blanche souffre et paie désormais sa différence, sa légèreté. Lorsque le récit s'arrête après un viol (?) cauchemardesque, l'innocence passée semble bel et bien perdue à tout jamais, et on ne peut que craindre le pire pour la suite (et fin ?). [Critique écrite en 2008]
Créée
le 19 oct. 2014
Critique lue 218 fois
2 j'aime
D'autres avis sur Le Prince charmant - Miss pas touche, tome 3
Comment ne pas être déçu par ce troisième volet quand les 2 premiers étaient si aboutis ? Si parfaitement exécutés, tant au niveau de l'intrigue que des personnages ? L'aventure de Blanche aurait...
Par
le 8 févr. 2017
1 j'aime
J'ai préféré ce tome-là au précédent, peut-être parce qu'il était beaucoup moins violent et tordu, ça repose.
Par
le 28 févr. 2022
Du même critique
Ce commentaire n'a pas pour ambition de juger des qualités cinématographiques du film de Ladj Ly, qui sont loin d'être négligeables : même si l'on peut tiquer devant un certain goût pour le...
Par
le 29 nov. 2019
205 j'aime
152
Il y a longtemps que les questions morales liées à la pratique de l'Art Cinématographique, chères à Bazin ou à Rivette, ont été passées par pertes et profits par l'industrie du divertissement qui...
Par
le 15 janv. 2020
191 j'aime
115
Cette chronique est basée sur ma propre interprétation du film de Charlie Kaufman, il est recommandé de ne pas la lire avant d'avoir vu le film, pour laisser à votre imagination et votre logique la...
Par
le 15 sept. 2020
190 j'aime
25