Cicéron C’est pas carré

Faire une saga sur des luttes entre cabinets d’avocat, ça a l’air austère à première vue mais une fois qu’on est dedans ça nous rappelle que de grandes séries se basent sur le même principe de la saga familiale.

Pensez à Largo Winch et sa super entreprise, aux Maîtres de l’orge et à leur commerce faisant couler bière argent et sang à flot.

Alors finalement qu’importe le sujet, ce à quoi on va s’attacher ce sera le destin d'une famille, les secrets, les intrigues, les “qui est qui?” et “qui vient d’où?” et “pourquoi?”, “où?” “comment?”.

Ça s’annonce brillant, et puis on est presque déçu de voir qu’on nous explique certains points un peu trop vite, là où on aurait aimé prendre les temps de découvrir les ancêtres, de les laisser exprimer leurs sentiments.
Au lieu de quoi on a un récit un peu trop neutre, qui nous assene les faits sans nous les faire vivre pleinement, on a le sentiment d’assister au récit de loin, de vivre les retournements de veste sans implication.
n’empêche que la mayonnaise ne demande qu’à prendre et qu’on a bien envie de lire la suite pour voir si l’histoire s’étoffe un peu en basculant dans le présent des personnages et en imaginant qu'à la longue on s'attachera à cette famille, qui sera devant le barreau ou derrière.