Si les trois premiers tomes souffraient de quelques lacunes au niveau des illustrations, ce quatrième opus voit le dessin de Genêt évoluer positivement. Les visages sont plus aboutis, à l'instar de ses anatomies tandis que ses points forts, telles les architectures, demeurent de belle facture.
En revanche, il lui reste à peaufiner les décors extérieurs, telles les montagnes, collines et autres grottes. Je songe à une pleine page pourtant bien découpée mais dont le sujet principal, une énorme chute d'eau, apparaît encore brouillonne.
En évoquant les pleines pages, l'illustrateur nous régale de quelques-unes et ce dès la première page. Il en explique d'ailleurs la raison dans son carnet de croquis situé en fin d'album. Au centre de ce dernier, c'est une double page qui illustre une bataille grandiose : du bel ouvrage qui apporte un petit plus à la lecture.
Côté scénario, après quelques rebondissements bienvenus, c'est la fin d'un cycle qui survient manifestement. Mais le mystère sur les origines de notre rônin est loin d'être dissipé et requiert encore de lever le voile sur son passé.