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Bon, tome 3 donc, cette fois-ci on connais déjà plutôt bien le quartier, et on cerne plus ou moins ce fameux Soichiro Seno, même si il conserve encore un bon nombre de zones d'ombres.
Je n'avais pas donné de soundtrack pour le tome 2, je vais donc m'autoriser ici à en poser deux, voici donc le premier morceau : https://www.youtube.com/watch?v=NsrXPmVpKE0
Les trois premières pages nous donnent tout de suite le ton, ce sera poétique, lumineux mais contrasté, donc sombre également, et mélancolique.
Changement de disque : https://www.youtube.com/watch?v=UQb_iQdmSGQ
Eifuku et Matsumoto semblent ici trouver vraiment leur rythme, le décor étant posé les contraintes de présentation sont laissées loin derrière, l'histoire avance donc sans que l'on en ai vraiment conscience, se permettant les écarts narratif dont Matsumoto a toujours été des plus friands. Ainsi la menace de Kikuchi semble de plus en plus proche, et palpable, d'un Seno conscient du danger, mais tiraillé entre son instinct de survie et sa volonté de tourner le dos à son mauvais côté.
Imbriqué dans tout cela on trouvera des passages sur la philanthropie et d'autres sur une jeune loutre, la temporalité semble toujours très particulière, et les sujets plus vaste et interdépendants qu'ils n'y paraissent. La spirale de violence semble s'être enclenchée, peut-être que ça n'a aucun rapport mais il m'a semblé remarquer que les perspectives étaient souvent très appuyées, fuyantes, comme en écho avec les actions de Soichiro, qui ne fuit pas à proprement parler mais refuse de rentrer dans ce cycle qu'il connait trop bien.
Critique du tome 4 ici
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Créée
le 15 déc. 2020
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