Ce tome VI propose une couverture très belle que je trouve cependant un peu en deçà des précédentes et pas tout à fait dans le même style.
L'intérieur est toujours sublime avec le talent de Jérémy Petiqueux, coloriste qui office depuis le tome précédent. Il agrémente le dessin précis et extrêmement lisible de l'excellent Delaby. Les planches sont généralement superbes et certaines un véritablement enchantement.
La nouveauté dans ce volume est apportée par un dépaysement bienvenu. Certains protagonistes vont en effet quitter Rome pour se rendre en Gaule. Il s'agit d'une occasion formidable pour le lecteur de découvrir une partie de la culture de ce peuple qui a occupé notre territoire quelques siècles avant nous. Comme la narration est toujours solidement documentée (le glossaire en fin de volume est un régal intellectuel), on se plonge d'autant plus volontiers dans cette ambiance plus tribale et moins urbanisée que la capitale du monde occidental de l'époque.
Les tragédies étant au rendez-vous, l'intérêt du lecteur, comme le talent des auteurs, ne faiblit pas.