Il est beau, grand, habile, ténébreux : c'est le scorpion, fils damné d'une femme brûlée sur le bûcher pour sorcellerie.
Elle est belle, mystérieuse, égyptienne et empoisonneuse : c'est Méjaï, envoyée par un cardinal de grand pouvoir pour éliminer le scorpion.
Il est le cardinal Trébaldi, puissant pontife, l'héritier d'une des neufs familles qui se partagent le pouvoir depuis l'antiquité.
De secrets en alcôves, de ruelles en duels, de reliques en poisons, c'est une dans une Rome tumultueuse que nous invitent ces talentueux auteurs.
L'aventure est au coin de la rue, sur les toits, dans l'ombre des mansardes.
Le dessin est sublime, les représentations des personnages très réussies même si parfois trop édulcorées (scènes de tortures qui ne laissent aucune trace !), les paysages et bâtiments extrêmement vivants, la couleur savamment distillée, le tout très agréable à lire.
Ce second tome transpire de mystère et l'on à hâte de lire la suite.