La Belgique est pourrie. Et d’abord la famille royale, qui en prend pour son grade dans cet album, ce qui provoqua de la censure, comme l’indique Tito sur son blog. Je ne sais si c’est encore en vigueur, mais à l’époque on pouvait être condamné pour offense envers la famille royale…
La famille royale, donc, dont on rappelle différents scandales et la proximité de certains avec le nazisme ; la corruption ; la montée de l’extrême-droite. Les auteurs attaquent nommément Paul Vanden Boeynants (VDB), ancien premier ministre, corrompu et de plus en plus proche de l’extrême droite.
Daniel Jaunes, qui a sombré dans l’alcool et la déprime, se trouve au milieu de tout ça, manipulé par la police politique belge qui organise le transfert en Belgique d’un Tchécoslovaque qui se retourne contre le communisme et veut passer à l'Ouest.
Cet album est le premier du deuxième cycle, et va offrir à Daniel une nouvelle révélation sur sa famille. Il est plutôt réussi, un des meilleurs de la série même si, comme les autres, il ne fonctionne que si l’on a lu les précédents tomes (sans quoi le lecteur ne comprendra pas grand-chose…). Avec Le transfert slave, la série monte encore en puissance.