Si le dessin de Giovanni Romanini est assez plaisant pour sa sûreté aussi bien que sa finesse et ses détails très riches, le scénario de Lucio Filipucci est plutôt lamentable.
Il est tellement mal foutu qu’il laisse apparaître toutes les fautes d’écriture et surtout l’idée évidente d’une construction à peine ébauchée. Sans doute qu’il n’y a pas véritablement de trame et que le scénariste essaye juste de relier entre elles, avec à chaque fois des prétextes foireux, des scénettes de cul hétéroclites ?
La seule chose qui semble compter dans le cahier de décharge qu’on a dû assigner à ce scénario, c’est d’aligner les thèmes superficiels et non moins caractéristiques de la belle “fausse italienne” pour appuyer l’image pleine de clichés et d’artifices qui ont fabriqué l’icône qu’est la Cicciolina : liberté sexuelle, vision bisounours et lolitesque de la société, écologie et élan peace and love. Tout cela, toutes ces simagrées en perruque, sous plusieurs couches de maquillage, doit être débité dans un galimatias niais. L’espèce de mythe que Illona Staller a voulu bâtir autour de son personnage de la Cicciolina a donc eu besoin entre autres médias de la bande dessinée bien entendu.
Reste que l’humour au ras des pâquerettes et l’histoire totalement bidon de cette bédé n’apporte absolument rien de drôle, d’intéressant et encore moins d’excitant. Un échec complet !
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