Cauvin et Lambil persistent dans leur pente descendante au niveau de la qualité de l'histoire. Le problème, ce n'est pas que c'est mal écrit, c'est juste que c'est pas très intéressant. La guerre de Sécession est un univers hyper intéressant et riches en évènements tant militaires, politiques, que sociaux. Parler des espions, pourquoi pas, mais cette histoire est décidément trop gentille et trop sage ; tellement que finalement, il en résulte l'impression que Cauvin est passé à côté de son sujet. D'ailleurs, le titre est symptômatique : il ne semble pas adéquat par rapport à l'intrigue contenue dans l'album. L'on pourra aussi reprocher un dénouement trop prévisible et qu'aucune scène ne viendra combler en terme d'entertainment.
Graphiquement, Lambil se déboruille toujours bien, pas d'évolution par rapport à l'album précédent. Il dessine brillament, découpe normalement... Je regrette toujours que l'auteur ne soit pas plus ambitieux/audacieux dans ses compositions, il en est clairement capable.
Bref, une histoire qui se lit sans trop de peine, mais qui reste oubliable.