Cette critique est relative à la série dans son ensemble.
La bédé western la plus imprégnée par les fulgurances italiennes. Tout y-est, références, citations et thèmes, tout. Swolfs est un ardent amoureux du genre et ne le cache jamais, c'est comme s'il remixait en permanence les différentes péripéties vécues par les principaux protagonistes du western italien pour en faire le monde dans lequel évolue Durango. Un Far-West tel que les italiens l'ont rêvé ou cauchemardé à travers une production d'environ 600 films.
Durango est un pistolero solitaire digne de ses aînés Silence, l'homme sans nom et Django. Il en est l'héritier direct.
Swolfs apprécie également de donner l'apparence d'acteurs ayant œuvré dans le genre à certains de ses personnages principaux comme Amos, par exemple, qui est le sosie de Tomas Milian dans "Le dernier face à face". Ce genre de clin d'œil est toujours appréciable...
La mise en abime est totale quand on s'aperçoit que le pistolet automatique de Durango, un Mauser, a appartenu auparavant à un pistolero qui n'est autre que Silence le héros meurtri du "Grand Silence" de Corbucci...
La boucle est bouclée de fort belle manière.