Encore une référence évidente de la part de Cauvin dont la couverture semble annoncer une histoire bien corcée.
Il n'en est rien. Le scénario est assez vide et consiste en quelques gags pas particulièrement drôle. En fait, le problème, c'est qu'il y a trop de personnages à exploiter et que Cauvin ne parvient pas à être concis. Résultat, il ne se passe rien du tout, et les cinq salopards sont très mal exploités ; je sais qu'il s'agit là de personnages simples (un trait de caractère) mais ça n'explique pas une telle superficialité dans le traitement. Si l'on prend par exemple le voleur/bouffeur de chevaux, il est exploité au travers de trois situations de quelques cases identiques! C'est sns doute ce qu'on peut appeler un running gag, mais lorsque tout un album entier est construit sur des running gags, alors ça ne va plus. Ca a pour conséquence de le rendre bête et peu intéressant. Et cette menace présentée en couverture n'arrive finalement jamais.
Graphiquement, Lambil a déjà tout donné, il n'a plus rien à offrir, il ne cherche plus à surprendre son lecteur. Le découpage est basique et manque clairement d'originalité. Certains dessins restent jolis à regarder mais sans plus.
Bref, Les cinq salopards est un album bien faible de la série, promettant beaucoup mais offrant très peu.