Merde je vais devoir me coltiner une autre critique du projet croco devenu les crocodiles
Ce type de procédé est bien connu dans le monde politique, on change de nom l'ump devient les républicains, le Fn le parti bleu marine tout ça dans le but de tenter de se débarrasser d'un certain nbs de casseroles.
Cette Bd n'est que la version papier du projet crocodile, les mêmes reproches seront donc fait.
Petite précision il n'est nullement question de nier le harcèlement, je me concentrerais donc sur les 90% de cases qui ne relèvent en rien d'harcèlement mais d'un certains nbs d'amalgames, ou d'orientation idéologique voulut.
Je n'ai jamais été convaincu que le féminisme belliqueux était une solution aux problèmes de sexisme comme l'ostracisme homosexuel vis à vis des hétérosexuels. Ce ne sont pas des méthodes, juste des provocations. Je n'ai jamais cru à l'évolution des mœurs par cette façon.
Sarkozy lance le nouveau nom de l'ump, les républicains. Thomas mathieu lance le nouveau nom de son projet croco, les crocodiles
On ne parle pas d'un projet pédagogique sur le harcèlement, quand on stigmatise 1 pan entier de la population, les hommes qui sont des crocos encore plus si ils disent qu'ils n'en sont pas, et qu'on donne une vision essantialliste des femmes, être (re) devenu à part, fragile, devant être protégé d'elle même.
Une BD qui est une succession d'injonction sociale faites aux femmes, aux relents terriblement paternaliste et sexiste, qui en plus stigmatise via le croco toute une part de la pop. La dernière fois que ce genre de procédés a était utilisé c'était il y a 70 ans.
Je ne pense pas que les agressions, peu importe leur définition, soient sexuées. Je ne pense pas qu'on puisse coller un genre sur un délit ou crime. C'est une question d'individus, pas de sexe, en ça, le Projet Crocodile ne manifeste aucun intérêt au fond du problème, il s'attache à la forme.
Faire la vitrine de l'égalité sous l'angélisme de la femme et la diabolisation des hommes (j'ai lu avec attention les explications de l'auteur, elles se rapportent tristement à un schéma binaire) n'apportera rien.
L'auteur oublie de dire que le harcèlement et le viol sont unisexe, ce sont des délits commit par des individus qui ont des problème psychopathologique, il rejoint ainsi en mettant le chromosome du viol sur le mâle blanc hétéro la grande tradition de tout ces personnages charismatique qu'on était Hitler, staline, pol pot et plus récemment JMLepen avec l'ethnicisation de la délinquance une franche réussite.
On ne sait du coup plus comment qualifier les infanticides, 99% commit par des femmes, Délits ou délits sexué?!
On ne sait pas comment les homos échappent à cette terrible épidémie de harcèlement, ni comment on peut à ce point se vautrer dans la démagogie la plus crasse à travers ce genre de procédés.
« Cette mesure a pour but d'empêcher les Juifs de se camoufler pour tenter d'entrer en contact avec les Allemands. Les batailles de l'Est ont pleinement montré l'infamie des procédés juifs, ainsi que le danger universel que représente pour les peuples libres la politique juive d'anéantissement. Dans ces conditions, on ne peut plus tolérer que des Allemands risquent d'entrer en contact avec des Juifs qui dissimulent leur véritable race. La séparation entre Allemands et Juifs sera réalisée de façon aussi complète que possible dans les circonstances actuelles. Ainsi sera proclamée à la face du monde la responsabilité collective de tous les Juifs pour les abominations commises contre les aryens dans l'Est. Les Juifs du monde entier portent cette responsabilité accablante.»
Etrange similarité.... Je paye mon point Godwin mais ça en valait la peine.
A la limite on peu comprendre la charge anti homme d'un tel projet, quand on sait que les planches de l'auteur était vérifié par des féministes sexiste pour coller au plus près de la réalité, mais faire du sexisme sur les femmes ça décoiffe.
Le paternalisme déguisé en féminisme
Ce livre est le recueil de ressenti perso dont on qualifie de traumatisme(oui une demande de boire un thé c traumatisant, marcher derrière une femme sur le même trottoir est une agression etcetc) et qu'on généralise laissant penser qu'un climat de terreur règne dans les rues de France.
L'auteur amalgame harcèlement, interactions sociales, dragues et dragues parfois lourdos, fait de ressenti persos de grosses généralités.
Une femme ne pourrait refuser de boire un verre sans se sentir terriblement agressé, une femme serait une créature innocente, irresponsable, allant s'abreuver à la mare des crocos en toute innocence.
Elle ne participe pas à la société, elle ne saurait pas qu'elle a un vagin, que le désir peut parfois être exprimé maladroitement, que pour avoir une interaction consentit il faut une interaction non consentit.
On ne sait pas trop comment des inconnus peuvent se connaitre.... Mais bon.
En fait la femme décrit dans cette bd est une irresponsable doublé d'une sacré cruche. Ce n'est pas un individus mais.... Un vagin sur patte dont les petites misères de sa vie sont dû à.... son vagin.
On pourrait s'attendre à une levée de bouclier après un tel sexisme étalé sur papier, au passage les dessins sont en plus très laid, mais non il est salué à croire que les femmes sont éternellement destiné à être manipulé par des hommes.
Je passerais sur l'hétérophobie véhiculé par cette BD également, qui décidemment ressemble à un tract mutant rassemblant les pires idéologies.
Maxime Gorki conclut : "Dans les pays où le prolétariat s'est hardiment emparé du pouvoir, l'homosexualité a été déclarée crime social et sévèrement punie. Une histoire humoristique dit : "Exterminez les homosexuels, et le fascisme disparaîtra"."
Cette Bd est sur la droite ligne du féminisme queer de Butler, sitgmatisant l'hétérosexualité jugé aliénante, tout le monde devant être homosexuelle. La liberté sexuelle bah ça sera une prochaine fois.
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Dérive intellectuelle
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En plus de ne pas soulever une quelconque question sociologie, sociétale, sur les divers visages du harcèlement touchant tout le monde plus ou moins différemment, l'auteur se plante intellectuellement 90% des agressions sont commit par un proche et non par des inconnus comme le laisse suggérer cette BD.
L'auteur, après avoir enfermé les gens dans une case, livre des conseils avisé pour savoir quoi faire pour se défendre, oui le boys anti croco livre des conseils aux femmes sur comment une vraie femme doit se comporter, ressentir telle interaction,tentant maladroitement de mettre une camisole psychique sur les femmes.
Et si une femme ne se sent pas agressé par ce qu'il qualifie de manière erroné de harcèlement, et bien elle est aliéné c le sous entendu de cette BD.
La Bd empêche toute objectivité de par le procédé utilisé, les lectrices sont amené directement à voir le monde en noir et blanc, à ne voir que le mâle comme bourreau puisque de toute façon il finira par agresser sa boulangère ce n'est qu'une question de temps avant que le croco qui sommeille en chaque homme explose. Et à voir la femme, et donc elle même, comme de frêle créature, dont la sexualité doit être contrôlé.
Loin de l'émancipation sexuelle prôné jadis, les femmes sont asexués, doivent avoir peur du désir masculin exprimé à travers la drague. Retour au puritanisme d'antan, à un ordre morale religieux.
Cette Bd surfe sur un certain féminisme victimaire, séparatiste qui voudrait faire de la femme cet être fragile et irresponsable véhiculé jadis par les religieux.
Comme tout le monde sait une bonne paire de baffe, une remarque bien ciblé ou juste passé au dessus de tout ça, c pas possible pour une femme.
''Les hommes aiment ça''. Non. ''Les femmes elles c'est différent''. Non plus.
Ça n'existe pas les généralités, c'est simplement parce qu'il y a des gens qui gueulent plus fort que d'autres. Alors oui, à cause des préjugés comme celle faite par cette BD, c'est normal qu'on entende plus les femmes qui se font harcelées que celles qui adorent se faire tripoter de partout par n'importe qui n'importe quand (oui, ça existe), et c'est normal qu'on entende plus les hommes qui adorent se faire mater que ceux qui se sentent harcelés.
Parce que les gens prétendent être contre le sexisme, mais ils continuent de caser les gens selon leur sexe.
C'est mal d'associer le bleu aux garçons et le rose aux filles, mais c'est acceptable de dire que les hommes acceptent majoritairement n'importe quoi des femmes parce qu'ils sont faits ainsi et que les femmes sont majoritairement des pauvres créatures délicates qui n'auront jamais dans l'idée d'accepter ça et d'aimer ça.
Ça permet donc à certains de parler et d'autres pas. Parce que l'un a un vagin et l'autre a un pénis.
Et donc l'une a une dignité et l'autre de la testostérone, vulgairement. Pour quelqu'un qui ne veut pas que les gens soient définis par leur sexe, il y a un problème je trouve.
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Néant analytique de l'auteur
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La femme fait la découverte sur le tard de l'espace public et toutes les incivilités, violence qui s'y perpétue.
Une femme qui se fait agresser ce n'est pas parce que femme, bien que ça existe encore, c parce qu'en face tu as un individus qui commet un délit sur une personne seule, vulnérable socialement, physiquement etcetc
Si un blanc qui se fait agresser par un noir, ça relèverait d'un racisme anti blanc, on est sur la même logique.
Le moindre comportement entreprenant d'un homme sera bientôt interprété comme un crime. Le concept de harcèlement de rue , cache d'ailleurs, mal, une volonté d'éradiquer ce désir masculin de la sphère publique.
Aujourd'hui, les féministes sexiste ont décidé de traquer le viol partout où il ne se cache pas. Progressivement, elles nous imposent l'idée que le consentement de la femme devrait être explicite, éclairé, et pourquoi pas contractualisé.
Si une femme est en état d'ivresse, son consentement à faire l'amour n'étant plus entièrement certain, elle acquière la possibilité d'accuser de viol, son-ses compagnon(s) d'un soir.
Les féministes sexiste et la bd qui en fait la promotion appelle ces situations sordides, « la culture de viol » et tentent de faire passer dans la loi, des comportements qui n'engagent que la moralité des individus concernés.
Elles/ils auront beau jeu par la suite de reprocher aux religions de donner des consignes en termes de moralité, quand elles, ne supportent pas le moindre écart et veulent le faire sanctionner par la loi.
Quand certaines féministes arrêteront de vouloir faire passer une femme pour un être fragile, devant être protégé par la loi avec des lois spécifique, pourtant assez contradictoire avec la non essentiallisation prôné dans le même temps, qu'une bonne paire de baffe, une insulte, une remarque bien ciblé pour recadrer une personne un peu trop relou fait tout aussi bien l'affaire que de la mettre sur le tableau de la victimisation perpétuelle en devant parler de harcèlement immédiatement pour un acte isolé qui ne se répete plus( si répétition il y a là c du harcèlement) on aura fait un grand pas en avant
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Un croco qui aime les femmes(et le pognon)
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C ça qui est assez amusant, l''auteur après avoir juré craché qu'il ne se ferait pas de pognon avec les témoignages anonyme des contributrices, qui posent problème pour vérifier les faits n'importe qui pouvant raconter n'importe quoi, ou faire de son ressenti perso une exagération, une généralité, il finit par se faire du pognon avec et ça étant un croco(homme hétéro) je lui tire mon chapeau.
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Conclusion
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Loin de prôner une égalité, une analyse objective, une émancipation des individus, cette BD au mieux consternera les gens censés, à la sexualité saine, au pire alimentera une misogynie qui existe encore en créant un rejet se disant que si le féminisme consiste à prôner le séparatisme et se vautrer dans la démagogie la plus crasse et les injonctions sociales sur des situations vécu différemment selon le contexte la personne, autant ne pas soutenir ce projet qui pourtant quand il n'est pas aux mains de fanatique, est un merveilleux message d'amour et de liberté universel.
Oui il existe des courants féministes non sexiste, non séparatiste, ne faisant ni amalgame, ni angélisme.
Au final une BD d'un conformisme navrant.
Si vous voulez lire des choses intéressantes sur le féminisme, la révolution du féminin est vivement conseillé.
Et pour se faire une idée de ce qu'est ce féminisme radical prôné par cette bd, lire Butler, la théorie queer, Wittig, MacKinnon c'est éclairant et édifiant