L'avantage avec Fables, c'est qu'on sait qu'on ne sera jamais déçu tant les scénaristes se battent pour faire progresser l'intrigue et ne jamais tomber dans le prévisible. C'est encore le cas cette fois.
Celui-ci démarre sur plusieurs chapitres présentant un conseil se déroulant dans les royaumes et demandé par l'adversaire. Le but étant de trouver un moyen de détruire Fableville et les Fables qui la composent, tout en détruisant le monde des Communs. Une fois cet arc terminé, on embraye sur un chapitre spécial Noël; où l'on apprend au passage que le Pére Noël existe et qu'il est un Fable. La suite voit Bigby, Blanche Neige et leurs enfants se rendre chez le vent du Nord, le pére de Bigby donc, avec qui il entretient des relations plus que tendus. Le dernier chapitre concerne des questions que les lecteurs ont posés et auxquelles répondent en dessins les scénaristes. Un petit interméde sympathique.
Prés de 200 pages pour remplir tout cela, et au final, seules la moitiés font vraiment progresser l'histoire. Mais même quand elles sont annexes, les histoires de Fables sont intéressantes. Seul regret véritable de ce 10éme tome : le dessin au trait douteux des derniers chapitres. Un maigre soucis car tout le reste est au niveau, proposant autant d'humour que de risque de craindre le pire pour les Fables, pour la suite. Et je suis pressé de le lire !