Troisième tome de la série Les Légendaires SAGA, toujours scénarisé par Patrick Sobral et dessiné par Guillaume Lapeyre, ce qu'on pourrait appeler "Frères ennemis #2" reprend, et on va arrêter de le dire parce que à force, cela fait redondance, le scénario presque case pour case du troisième tome de la bande dessinée Frères ennemis.
Les Légendaires poursuivent de errer sans réel but sur Alysia quand le roi de Larbos quémande leur aide, à eux et à un autre groupe de héros à la renommée plus étincelante : les Fabuleux.
Pas plus de spoil !
Bon... A force, on l'aura compris, côté histoire, il n'y a guère de changement : on demeure sur le même déroulé scénaristique case pour case si ce n'est deux "gros" changements qui sont plus de l'état de peaufinement ou de remplissage selon les points de vue. Des ajouts qui cependant ne sont pas sans laisser de marbre puisqu'ils ont le mérite d'accentuer certains événements à l'instar de l'attaque du navire elfique par les Piranhis. Autrement, force est de constater que seul change la manière de dessiner et la disposition des cases. Alors certes, on a le droit à deux-trois scènes supplémentaires, pas complétement dénuées d'intérêt, quelques images humoristiques à la sauce Patrick Sobral faisant office - manga oblige - de chapitres mais autrement, à l'instar des deux premiers tomes, c'est du pareil au même.
Mais ne soyons pas entièrement mécontent : nous avons le droit, comme rapidement mentionné ci-dessus, à quelques améliorations, notamment au niveau de l'habillage qui, comparé à la bande dessinée, fait bien moins moyen justement. Il en va de même pour certaines machines et lieux qui trouvent une certaine grâce à nos yeux maintenant.
Néanmoins, on reste sur la même conclusion qu'avec les autres tomes : c'est la même histoire, les mêmes personnages, les mêmes bulles, les mêmes retournements de situation et même si on a le droit à de nouvelles séquences, elles n'apportent qu'un enthousiasme éphémères puisque le lecteur chevronné (j'entends par là celui qui a suivi le périple depuis le début) saura que rien ne changera malgré l'apparition d'un nouvel ennemi, d'un nouvel obstacle... Alors certes, le divertissement est présent mais en est-il pour autant légitime ?
Et n'oubliez pas : la Fantasy nous appartient !