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BD franco-belge de Serge Lehman et Stéphane de Caneva (2024)

Chronique complète :

https://sunread26.wordpress.com/2024/09/29/les-navigateurs/

Extrait :

J’avoue acheter très peu de bande dessinée ou même de comics désormais, déjà qu’avant ce n’était pas bien impressionnant non plus ! La raison principale est souvent le prix, qui est aussi très souvent au-dessus de 20€ désormais. Les masses critiques Babelio sont donc une tentative de continuer de lire des œuvres sous ce format et trouver des coups de cœurs qui me donnent envie d’y replonger.


Je remercie Babelio, qui m’a envoyé cette BD via sa Masse critique privilégiée.


La première chose qui est assez marquante, c’est que le récit est raconté en noir et blanc uniquement. Plus les pages avancent, plus ce choix devient important et compréhensible, pour ma part, je le trouve très bien choisi même. Une fois le côté un peu étrange de l’absence de couleur dans une BD (oui, je me doute bien que ce n’est pas la seule), je me concentre sur le reste, notamment les protagonistes. Je comprends très vite que l’un d’eux se démarque tout de même des autres, il s’agit de Max, l’histoire étant raconté avec son point de vue, c’est normal de le juger comme étant l’élément central de l’intrigue. Visiblement dans la quarantaine, divorcé et père, il travaille comme écrivain, mais aussi pour un magazine en déclin avec l’arrivée du numérique. Attaché « au vieux », il n’accepte pas le numérique et ne souhaite donc pas que le magazine se dirige dans cette direction. Très vite, il s’avère que les deux personnages importants, Arthur et Sébastien, s’avèrent être ses amis d’enfances. Ils ne se sont jamais vraiment perdus de vue et leur relation semble plus que soudée. Mais soudain, comme un fantôme du passée, une jeune femme refait son apparition dans leur quotidien et c’est là que tout bascule. Pas d’histoire à l’eau de rose, loin de là, c’est même l’inverse je dirais.


Une petite pique envers les riches russes m’a fait bien rire (même si c’est un fait bien réel et qu’il ne s’arrête pas aux riches de ce pays). Pour le reste, on va plonger petit à petit dans la folie fantastique, mélangeant folklore français et histoire. Les souvenirs douloureux du passé ne seront pas bien loin non plus, ils finiront par refaire surface à un moment dévastant Max. J’ai trouvée l’intrigue vraiment prenante, au début, en voyant la taille du tome, j’ai bien cru avoir à le lire en deux fois. Mais au contraire, j’ai tout lue d’une traite ! Le côté fantastique qui frôle avec la folie et l’histoire, j’ai adorée ! Par contre, le développement des personnages, ce n’est pas vraiment ça. Sébastien est quasi tout le temps absent, tantôt super prudent, tantôt l’inverse, mais surtout assez ronchon. Arthur est sans doute le mieux exploité selon moi, sous-estimé à cause de son handicap, dont les douleurs fantômes sont évoquées. Quant à Max, on ignore d’où vient la cicatrice au visage qu’il cache avec un pansement (qu’elle utilité donc ?), tout comme ce qu’il va advenir du magazine alors que des pics ont été lancées. La fin du tome est d’ailleurs la partie qui me paraît la plus décevante, puisque tout s’arrête de manière nette et rapide, alors que le début du tome était vraiment très lent. La fin est ouverte est laisse prévoir une suite, le tome étant défini comme unique, j’imagine donc qu’il n’y en aura pas… c’est dommage… mais dans un sens, ça donne aussi l’impression que je connais le prochain thème du livre de Max.


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Sunread26
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il y a 2 jours

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