Quoi de mieux que le thème de la conquête spatiale lors de la Guerre Froide pour lancer une série, moi je ne vois pas… C’est accrocheur et puis ça dénote des nombreuses uchronies sur la Seconde Guerre mondiale. Tout part « bien » avec la mort des astronautes de la mission Apollo 11, la cosmonaute Valentina Terechkova (qui dans la vrai vie fut la première femme à effectuer un voyage dans l’espace) qui devient la première personne a foulé les sols lunaires et Nixon qui, refusant de laissé l’URSS dominer le domaine de la conquête spatiale, déterre l’idée d’une base permanente sur « ce putain de caillou » (planche n°5). Sacha, le personnage principal, est très intéressant avec son côté « la mère patrie ça va 5 minutes » et je pense que les scénaristes auraient pu se creuser un peu plus la tête pour que l’histoire est vraiment de la gueule parce qu’en tout cas le personnage de Sacha le méritait. C’est donc avec cette magnifique transition plaine de subtilité et de finesse qu’il faut aborder le sujet qui fâche, le manque d’originalité. Comme dit un peu plus haut, tout était fait pour que ce tome 1 soit un réel régale mais le cœur de l’action est pour moi sans originalité. Les cosmonautes russes et les astronautes américains vivant dans l’apaisement démontrant qu’une paix est possible entre ces deux grandes nations, une américaine et un soviétique s’aimant sur une étoile ou sur un oreiller blablablabla, ça sent quand même fort le manque d’originalité.
Fin bref, un premier opus qui a quand même beaucoup plus de positif que de négatif, le seul bémol est, pour moi, ce manque d’originalité mais comme disait John Stuart Mill (philosophe et écrivain anglais) : « toutes les bonnes choses qui existent sont les fruits d’originalité » et comme je trouve que cette bd est bonne…